Eure Lieblingssszenen

  • Bissl, ja ;) - warte, ich verscheuche den Bären ;) - eine wunderbare Szene ist auch die, in der Athos d´Artagnan gesteht, dass er an nichts mehr glaubt, wenn seinem Sohn etwas passiert:


    -Ecoutez, mon ami : après m’être usé sur cette terre dont vous parlez, je
    n’ai plus gardé que deux religions : celle de la vie, mes amitiés, mon
    devoir de père ; celle de l’éternité, l’amour et le respect de Dieu.
    Maintenant, j’ai en moi la révélation que, si Dieu souffrait qu’en ma
    présence mon ami ou mon fils rendît le dernier soupir... oh ! non, je
    ne veux même pas vous dire cela, d’Artagnan.


    - Dites ! dites !


    - Je suis fort contre tout, hormis contre la mort de ceux que
    j’aime. A cela seulement il n’y a pas de remède. Qui meurt gagne, qui
    voit mourir perd. Non. Tenez : savoir que je ne rencontrerai plus
    jamais, jamais, sur la terre, celui que j’y voyais avec joie ; savoir
    que nulle part ne sera plus d’Artagnan, ne sera plus Raoul, oh !... je
    suis vieux, voyez-vous, je n’ai plus de courage ; je prie Dieu de
    m’épargner dans ma faiblesse ; mais, s’il me frappait en face, et de
    cette façon, je le maudirais. Un gentilhomme chrétien ne doit pas
    maudire son Dieu, d’Artagnan ; c’est bien assez d’avoir maudit un roi !

    Wenn es morgens um sechs an meiner Tür läutet und ich kann sicher sein, dass es der Milchmann ist, dann weiß ich, dass ich in einer Demokratie lebe (W. Churchill)

  • 8o Im Namen seines Sohnes und d`Artagnans würde Athos also nun sogar Gott verfluchen, wo er dies ja schon seinem König gegenüber wagte! Eine tolle Stelle! (Und Athos` Denkungsart passt auch irgendwie so wunderbar zu unserer Geschichte! ;) )

  • Stimmt :rolleyes: Hier noch einen grandiose Stelle, an der Athos d´Artagnan verrät, wie man mit Geld umgeht: ´ich gebe alles aus, was ich habe und ich habe nur das, was ich ausgebe´ :thumbsup:


    Le jour même, Athos vint rendre visite à son ami et le trouva soucieux au point qu’il lui en manifesta sa surprise.


    - Comment ! vous voilà riche, dit-il, et pas gai ! vous qui désiriez tant la richesse...


    - Mon ami, les plaisirs auxquels on n’est pas habitué gênent plus
    que les chagrins dont on avait l’habitude, Un avis, s’il vous plaît. Je
    puis vous demander cela, à vous qui avez toujours eu de l’argent :
    quand on a de l’argent, qu’en fait-on ?


    - Cela dépend.


    - Qu’avez-vous fait du vôtre, pour qu’il ne fît de vous ni un avare
    ni un prodigue ? Car l’avarice dessèche le coeur, et la prodigalité le
    noie... n’est-ce pas ?


    - Fabricius ne dirait pas plus juste. Mais, en vérité, mon argent ne m’a jamais gêné.


    - Voyons, le placez-vous sur les rentes ?


    - Non ; vous savez que j’ai une assez belle maison et que cette maison compose le meilleur de mon bien.


    - Je le sais.


    - En sorte que vous serez aussi riche que moi, plus riche même quand vous le voudrez, par le même moyen.


    - Mais les revenus, les encaissez-vous ?


    - Non.


    - Que pensez-vous d’une cachette dans un mur plein ?


    - Je n’en ai jamais fait usage.


    - C’est qu’alors vous avez quelque confident, quelque homme d’affaires sûr, et qui vous paie l’intérêt à un taux honnête.


    - Pas du tout.


    - Mon Dieu ! que faites-vous alors ?


    - Je dépense tout ce que j’ai, et je n’ai que ce que je dépense, mon cher d’Artagnan.


    - Ah ! voilà. Mais vous êtes un peu prince, vous, et quinze à seize
    mille livres de revenu vous fondent dans les doigts ; et puis vous
    avez des charges, de la représentation.


    - Mais je ne vois pas que vous soyez beaucoup moins grand seigneur que moi, mon ami, et votre argent vous suffira bien juste.


    - Trois cent mille livres ! Il y a là deux tiers de superflu.


    - Pardon, mais il me semblait que vous m’aviez dit... j’ai cru
    entendre, enfin... je me figurais que vous aviez un associé...


    - Ah ! mordioux ! c’est vrai ! s’écria d’Artagnan en rougissant, il
    y a Planchet. J’oubliais Planchet, sur ma vie !... Eh bien ! voilà mes
    cent mille écus entamés... C’est dommage, le chiffre était rond, bien
    sonnant... C’est vrai, Athos, je ne suis plus riche du tout. Quelle
    mémoire vous avez !

    Wenn es morgens um sechs an meiner Tür läutet und ich kann sicher sein, dass es der Milchmann ist, dann weiß ich, dass ich in einer Demokratie lebe (W. Churchill)

  • ;( Pardon!! Ich wollt jetzt wirklich nix Beleidigendes sagen!! Äh, ich wechsel mal schnell das Thema:
    Nett ist auch die Szene mit Molière im VdB, wo er Porthos an dessen Spiegelbild maßnimmt (geniale Idee!) und dieser ihm (laut Dumas) das Vorbild für den Bourgeois gentilhomme liefert - :D

  • Hab ich jetzt nicht als Beleidigung für den guten Dumas aufgefasst ;) - aber für d´Artagnan ist das auch nicht gerade schmeichelhaft, er nimmt erst das Geld von Planchet und dann, als er reiche Ernte kassiert, vergisst er seinen Associé ... ich mag d´Artagnan, aber hier kann man echt Krämerseele sagen :P


    Die Spiegelszene ist grandios!

    Wenn es morgens um sechs an meiner Tür läutet und ich kann sicher sein, dass es der Milchmann ist, dann weiß ich, dass ich in einer Demokratie lebe (W. Churchill)

  • Klasse find ich auch das satirische Kapitel La ruche, les abeilles et le miel im VdB, wo La Fontaine, Pelisson und Konsorten Verse schmieden und lumière auf ornière , légume auf posthume usw. reimen und irgendwie bei dieser dichterischen Herumspielerei dann der Prolog zu Molières Komödie Die Lästigen (die ja beim Fest in Vaux definitiv aufgeführt wurde) rauskommt - :D
    Ich kann das hier jetzt alles gar nicht zitieren - :rolleyes: Super auch die Stelle, in der La Fontaine von seinem Duell erzählt :thumbsup:

  • Molière garda sur ses lèvres le sourire railleur qui avait failli s`en effacer, et continuant de faire parler La Fontaine:
    - Et qu`est-il résulté de ce duel?
    - Il est résulté que sur le terrain mon adversaire me désarma, puis me fit des excuses, me promettant de ne plus remettre les pieds à ma maison.
    - Et vous vous tîntes pour satisfait? demanda Molière.
    - Non pas! Au contraire! Je ramassai mon épée: "Pardon, Monsieur", lui dis-je, "je ne me suis pas battu avec vous parce que vous étiez l`amant de ma femme, mais parce qu`on m`a dit que je devais me battre. Or, comme je n`ai jamais été heureux que depuis ce temps-là, faite-moi le plaisir de continuer d`aller à la maison comme par le passé, ou morbleu! recommençons!" De sorte, continua La Fontaine, qu`il fut forcé de rester l`amant de ma femme, et que je continue d`être le plus heureux mari de la terre.
    :thumbsup::thumbsup::thumbsup:

  • Ja..stimmt..Porthos hat am Ende einen Bettler getötet und fragte sich die ganze Zeit wer das wohl gewesen war..und am Ende des Romans fiel ihm wieder ein, dass es Bonnaciex gewesen war. :whistling:
    Und soweit ich mich erinnere tötete d´Artagnan Rochefort während der Fronde


    Aramis


    Dieses kapitel fehlt bei mir leider..danke fürs posten :thumbup:


    @Kalou


    Danke für das Posten dieser Stelle mit Athos, die gefällt mir echt gut :thumbup:

  • @Alienor: Ich weiß zwar grad nicht, welche du meinst (die mit Gott oder die mit dem Geld?), aber beide fallen gern der Kürzung zum Opfer, dabei sind sie so aussagekräftig, was den Charakter angeht X(

    Wenn es morgens um sechs an meiner Tür läutet und ich kann sicher sein, dass es der Milchmann ist, dann weiß ich, dass ich in einer Demokratie lebe (W. Churchill)

  • @Kalou


    Ich meinte die in der Athos d´Artagnan verrät wie man mit Geld umgeht, die fehlte in meiner Ausgabe leider gänzlich.
    Leider sind anscheinend viele gute Stellen von den Übersetzern nicht übernommen worden, obwohl gerade diese Stellen gut sind.
    Ich gebe nur das aus was ich habe und habe nur das was ich ausgebe..dieser Satz passt irgendwie zu Athos Gelassenheit :thumbup:

  • Aramis


    Ja...auf Dumas passte dieser Spruch ja irgendwie auch.
    Wahrscheinlich hat er damit eines seiner eigenen Lebensmottos in den Roman eingebaut :whistling:
    Bei ihm wars ja genau wie bei den Musketieren, mal war Flaute in der Kasse, dann hatte er wieder viel Geld, dann war er wieder pleite...usw...

  • Leider sind anscheinend viele gute Stellen von den Übersetzern nicht übernommen worden, obwohl gerade diese Stellen gut sind.


    Ich frage mich überhaupt, nach welchen Gesichtspunkten diese Übersetzer die zu streichenden Stellen auswählen. Rein nach persönlichem Interesse oder vielmehr Desinteresse? Wo keine Action, da kein Bedarf? Charakterstudien oder nicht unmittelbar und beständig die Handlung vorantreibende Stellen wie die oben zitierten kann man getrost vernachlässigen? X(X(

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